Bons débuts. Mes parents ont probablement chanté Charles Trenet au dessus de mon berceau. Je ne m’en souviens pas mais y’avait sûrement d’la joie.
Elvis a poussé les portes de son Heartbreak Hotel au moment où j’étais censé entrer dans l’âge de raison(*). Et voilà comment je commence à devenir cinglé.
Oh, j’aime ça. Et papa, génial bricoleur, nous fabrique un transistor. Alors je traîne de plus en plus sur des chemins pas toujours bien fréquentés, yéyé, yéyé.
Un jour, c’est la rencontre fatale, la voix de Lennon et les Fab Four. Un uppercut. Des étoiles. I want to hold their hands. Je suis définitivement perdu !
Après, c’est une descente vertigineuse (Helter Skelter) que j’espère sans fin avec Stones, Dylan, Animals, Kinks, Who, Pink Floyd, Otis Redding, CCR, Chicago, Deep Purple, Led Zeppelin, Yes, King Crimson, CSN et tant d’autres.
Aujourd’hui, le toboggan du Grand-Huit glisse un peu moins vite, y’a parfois plus de bas que de hauts, mais j’y fais toujours de belles rencontres, Dream Theater, Porcupine Tree, BumbleFoot, Freak Kitchen…
C’est pas fini. Tant que j’ai encore les oreilles bien dressées (!), ça vaut le coup de rester dans le manège.
(*) - pour vous donner une idée de l’âge de mes artères !
Le rock et...tout ce qui va avec, c'est-à-dire la bonne musique, classique ou moderne, le cinéma, la lecture, le sport à la télé et dans l'Equipe, le foot, le vélo et la course à pied avec les copains, les pintes de bières et les bonne bouffes avec les mêmes (et ma petite famille qui m'est indispensable).