S’il est un projet apte à récompenser, généreusement et sans délai, celui qui le mène à bout, c’est bien l’ascension d’un col en vélo.
Principe valable pour une modeste grimpée sur le flanc d’une colline mais dont évidemment les effets s’amplifient plus la distance s’allonge et le pourcentage de la pente croît.
Quand on se frotte alors à de grands cols mythiques comme le Soulor, L’Aubisque et le Tourmalet l’émotion que l’exercice procure est à la hauteur de leurs sommets.
C’est une quête accessible si l’on est en bonne santé et qu’on possède un minimum d’entraînement. L’effort est intense mais le cadeau royal. Et quand on peut les partager avec de vrais amis c’est le bonheur total.
J’ai eu cette chance pendant mes vacances et j’espère, malgré le poids des ans qui rappelle parfois au capitaine qu’il a bien l’âge de ses artères, qu’il me restera longtemps des forces pour y goûter encore et encore.
Evoquant toutes ces routes qui montent pour notre envie et parce qu’il connaissait bien l’effort et le plaisir du cycliste, le regretté Louis Nucera disait « Je ne grimpe pas, je m’élève ».
Il n'y a rien à ajouter sinon qu'il faut oser les chemins escarpés!
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