Oui, je vais finir par avoir honte !
Je m’en veux tous les jours de cette incapacité à écrire la plus minuscule note.
Et je tire bien bas mon chapeau à tous ceux qui font le trajet jusqu’au troquet et viennent toquer aux volets fermés. Pardon, mille pardons. En particulier au plus tenace d’entre tous (peut-être aussi le plus assoiffé !) qui traverse, en vain, la terrasse plusieurs fois par jour.
Mais pourquoi ce silence ?
Si j’en connaissais moi-même la raison….
On va dire que c’est la faute à l’humeur du temps, au renouveau politique qui se décline dorénavant dans les magazines people, à ces citoyens qui votent comme on envoie un sms pour la Star’Ac, à ces jours fériés et leurs ponts où l’on nous donne mauvaise conscience de nous prélasser sans rien faire parce que ça fait mourir les mémés pendant l’été, aux sorties en vélo avec les copains, aux cerises qui mûrissent et qu’il faut ramasser, aux orages qui bousillent pendant huit jours la connexion Internet, au chaud soleil qui incite au plongeon dans la piscine, aux barbecues qui rassemblent les amis de passage, au bonheur du provincial qui est souvent dans le pré, cette surface encore verte qui s’abandonne aux ébats de la tondeuse parce que le gazon adore l’alternance de chaleur et de pluie…
Un tas de mauvais motifs.
Qui sont bien dérisoires quand je pense à Yves qui a franchi les portes de l’hôpital ce matin pour une nouvelle chimio….
Santé !
C’est le patron qui paye sa tournée !
Les commentaires récents