"Ma chère compagne épisodique,
La première fois que tu m’as quitté j’ai bien cru que ton départ était sans appel et que je ne te reverrai plus. Un aller simple sans retour.
Je t’avais presque oubliée quand tu es revenue partager à nouveau mon quotidien. Là j’étais certain que nous allions finir notre route ensemble tellement tu semblais t’installer définitivement.
Incapable de résister à ton emprise, je t’ai laissée prendre tes aises et agir à ta guise. Tu en as pleinement profité et je te sentais si heureuse en ma compagnie que ta fuite, un beau jour sans crier gare, fut pour moi une énorme surprise.
Instantanément, ma vie a repris son cours, mes pensées se sont à nouveau traduites en mots et j’ai retrouvé le goût d’écrire.
Alors, aujourd’hui, toi, ma tueuse d’inspiration, ma plume sèche, je t’affirme que ma détermination est sans limite et je te dis solennellement, toi, ma page blanche, ma panne d’idée, que si tu reviens, j’annule tout…
Oui, si tu reviens, toi, mon anti-muse, je ferme à jamais ce blog pour ne plus laisser mes lecteurs face au vide et au silence.
Mich"
PS : Si le nouvelobs.com veut publier ce message je promets que je ne ferai pas de procès !
Même sur une page blanche on peut dire tout ce que son silence contient ! La preuve : t'as lu les miennes !
Tout est matière, laisse entrer la lumière ...
Rédigé par : Guelum | 12 février 2008 à 22:07
Croisons les doigts ou bien ???
Rédigé par : Jipes | 13 février 2008 à 13:59
Et si une muse passant par là donnait de l'impulsion aux neiges de papier ...
Rédigé par : Kaïkan | 06 mars 2008 à 19:05