Aujourd’hui, je profite de cet espace pour passer une petite annonce.
La bande des quatre qui passe boire un verre de temps en temps au troquet l’a accrochée au dessus du JukeBoxe, mais là elle sera encore plus en vue.
« Groupe rock cherche pour sa tournée d’été un véhicule utilitaire, genre Trafic Renault, disposant de4-5 places passagers, d’un bon rapport qualité prix, c’est à dire pas trop cher et en bon état de marche »
Bref, pour résumer, le truc introuvable.
Mais on ne sait jamais !
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Toutefois, vu le nombre impressionnant de lecteurs de ce blog au delà des mers et des océans, voire sur des planètes que l’on croit inhabitées, les intéressés précisent, sans vexer personne, qu’ils n’ont pas trop envie de récupérer un véhicule sur les hauts plateaux de la Patagonie ou au cœur de la forêt rwandaise.
Ils sont par ailleurs disposés à étudier toute proposition de mécénat visant à les décharger des contraintes matérielles (c’est vrai, ça fait des soucis !).
Je m’en veux tous les jours de cette incapacité à écrire la plus minuscule note.
Et je tire bien bas mon chapeau à tous ceux qui font le trajet jusqu’au troquet et viennent toquer aux volets fermés. Pardon, mille pardons. En particulier au plus tenace d’entre tous (peut-être aussi le plus assoiffé !) qui traverse, en vain, la terrasse plusieurs fois par jour.
Mais pourquoi ce silence ?
Si j’en connaissais moi-même la raison….
On va dire que c’est la faute à l’humeur du temps, au renouveau politique qui se décline dorénavant dans les magazines people, à ces citoyens qui votent comme on envoie un sms pour la Star’Ac,à ces jours fériés et leurs ponts où l’on nous donne mauvaise conscience de nous prélasser sans rien faire parce que ça fait mourir les mémés pendant l’été, aux sorties en vélo avec les copains, aux cerises qui mûrissent et qu’il faut ramasser, aux orages qui bousillent pendant huit jours la connexion Internet, au chaud soleil qui incite au plongeon dans la piscine, aux barbecues qui rassemblent les amis de passage, au bonheur du provincial qui est souvent dans le pré, cette surface encore verte qui s’abandonne aux ébats dela tondeuse parce que le gazon adore l’alternance de chaleur et de pluie…
Un tas de mauvais motifs.
Qui sont bien dérisoires quand je pense à Yves qui a franchi les portes de l’hôpital ce matin pour une nouvelle chimio….
Dans le brouhaha de l’air du temps, vous ne vous en étiez peut-être même pas rendu compte.
Moi-même, pourtant très vigilant sur ces choses-là, je n’avais rien vu venir.
C’est Pierre et René, les copains du p’tit blanc matinal, qui m’ont, les premiers, alerté.
« Cécilia a disparu ! »
La rumeur a fait le tour du troquet en moins de temps qu’il faut pour vider une pinte.
Cécilia ?
Elle faisait pour ainsi dire partie des meubles. On l’avait entendue pas plus tard que la veille.
Elle était pourtant bien sur la liste et soudain plus là. Évanouie. Envolée.
Pour ainsi dire en bonne place sur l’organigramme mais du jour au lendemain personne n’était capable de mettre la main dessus.
Au début personne ne s’est affolé. D’autre chat à fouetter. Parfois c’est quand on s’occupe pas des affaires que tout rentre dans l’ordre.
Quand des clients s’inquiétaient il y en avait toujours un pour gueuler en levant son verre : « Une de perdue, dix de retrouvées ». Dans le petit commerce on a les philosophes qu’on peut !
Bref, la cause semblait désespérée.
Sauf pour la Mouette !
Tout à l’heure elle m’a fait ouvrir le capot du JukeBox et elle est entrée dans les entrailles de la machine. Comme elle le pressentait, elle a vite retrouvé ce qu’elle était venue chercher. Une galette de vinye qui glisse et ça met en émoi pendant quinze jours! La Mouette a du flair.
Depuis tout est réparé et on fait la fête à Cécilia.
Tournée générale et poussez le son pour en profiter !
C’est la période des cartes de vœux et certaines méritent vraiment de sortir de la sphère privée. J’ai trouvé celle-là chez un excellent pote et, faisant écho à une de mes récentes notes, elle me ravit à plus d’un titre. C’est parfois bon de se sentir moins seul sur la planète !
L’auteur de cette œuvre ne m’en voudra pas, je l’espère (encore faudrait-il qu’il tombe sur ce blog), de livrer ses dessins à la curiosité universelle.
Je connais son nom mais je ne parlerai que sous la torture ou si l’on approvisionne de manière significative le compte que je viens d’ouvrir à cet effet aux îles Caïman.
La lecture de ces lignes, dont vous me faites l’honneur, est le résultat d’un curieux cheminement de mes pensées folâtres.
Imaginez-moi en train d’écrire, de taper, ces quelques lignes. Prenez le temps de bien considérer cet acte imbécile qui consiste pour moi à m’attabler à l’instant devant le clavier pour m’excuser tout simplement bêtement de pas arriver, ces temps-ci, à trouver un moment pour bloguer !
C’est comme le gars qui prend des pilules pour se rappeler qu’il doit prendre des gouttes pour se souvenir qu’il doit avaler des gélules pour ne pas oublier qu’il doit penser à son traitement pour la mémoire…
C’est aussi fou que la boite de « Vache qui Rit » de mon enfance et ses fameuses boucles d’oreilles qui me donnaient le tournis.
Mise en abyme…Attention à la faute d’orthographe !
A ne pas confondre avec abîme. Ce mot sur lequel nous n’oublions jamais de poser l’accent circonflexe parce que pendant nos jeunes années le maître (qu’on appelle aujourd’hui instit) nous a rabâché que « le chapeau de la cime est tombé dans l’abîme ».
Et voilà comment on écrit pour dire qu’on n’a pas le temps d’écrire.
Voilà comment on écrit pour ne rien dire.
Voilà comment on écrit pour dire qu’on a des souvenirs de vieux radoteur.
Voilà comment ça me fait penser qu’il faut que j’aille prendre ma pilule pour……
En cette fin d’après-midi d’une belle journée d’automne, je fais un tour sur l’internet en commençant comme d’habitude par une visite sur les sites de notre presse nationale (le New York Times et le Herald Tribune on line sont écrits un peu petit !) et ce que j’y découvre a tendance au pire à m’énerver, au mieux à me foutre le blues.
Alors passons à autre chose.
Et d’abord à ce petit cadeau que je vous glisse dans le cornet. C’est hyper frais, ça sort tout juste du Juke-Box. Un petit extrait (encore que le morceau soit assez long) du dernier triple live de Dream Theater. Un concert enregistré en avril 2006 au Radio City Hall de N.Y.
Mon ami Bruno dit que c’est une tuerie. Quand on décode ça signifie qu’on est au-delà de l’excellence. Bruno a toujours raison.
Je vous laisse juge (et je précise une fois de plus qu’on n’est pas obligé d’aimer. Dans ce cas on se repend en laissant un commentaire !!)
A part ça, dans la série des travaux automnaux emmerdants, profitant d’une des dernières journées de beau soleil, je suis monté sur mon toit pour le ramonage annuel de la cheminée. Le monde vu d’en haut est toujours gratifiant et c’est pour moi un plaisir de découvrir tous les ans ce que nous cachent les haies des voisins. Un nouveau salon de jardin à droite, une jolie tonnelle à gauche, une piscine récente un peu plus loin.
Au bout d’un petit moment sur les tuiles on se trouve parfaitement à l’aise et on finit par regretter de ne pas avoir monté une bière pour le déguster tranquillement sous le ciel.
Et tout à coup, le voisin d’à coté qui fait la même chose et reluque chez vous !
Et puis il faut que je vous raconte que pour grimper sur le toit, je passe par un vasistas dans le grenier. C’est là que j’ai surpris la Mouette qui ne m’a pas entendu arriver. Planquée derrière une vielle armoire elle faisait un boucan d’enfer. Je me suis approché sans me faire voir et j’ai découvert un curieux spectacle. Elle tapait sur une vieille machine à écrire, avec le bec, avec les pattes, avec le bout des ailes et cette bécane d’un autre temps, dont j’avais même oublié l’existence cliquetait, comme à ses plus beaux jours. On aurait dit qu’un pool de dactylos s’était installé sous mes poutres.
Qu’est-ce qu’elle nous prépare la tousseuse ?
Je vais me mettre à la surveiller et je vous tiendrais au courant.
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